• Trois conférences d'Etienne Klein pour approcher la notion de temps :

    • Une synthèse des problématiques abordées ( différence entre temps et temporalité)

    • Qui est légitime pour parler du temps?

    • Le "moteur" du temps :


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  • Dans cet article, allons à la rencontre d' Etienne Klein.

    Son apport en terme de vulgarisation scientifique, de philosophie des sciences et sa réflexion sur le temps, me semblent très hautement d'actualité.

    Une fois de plus, j'attire l'attention sur les idées plus que sur le comportement humain. 

     

    Source Wikipédia:

     

    Étienne Klein

     
     

    Etienne Klein

    Etienne Klein

     

    Étienne Klein, né à Paris le 1er avril 1958, est un physicien1philosophe des sciences et producteur de radio
    SommaireIl dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière tout en menant une intense carrière de vulgarisation autour des questions soulevées par la physique contemporaine,notamment par la physique quantique et la physique des particules.

    Biographie

     Généralités

    Né le 1er avril 1958 à Paris2 d'un père ingénieur en électro-technique3 et d'une mère femme au foyer4, deuxième enfant d'une famille catholique qui en comptera sept4, Étienne Klein poursuit ses études au lycée Louis-le-Grand. Il échoue à l’oral des concours d'entrée à l'École normale supérieure de Paris et à l'École polytechnique4, mais est admis à l'École centrale, d'où il sort en 1981 avec le diplôme d'ingénieur, spécialité « Physique de la Matière »5. Il obtient un DEA en physique théorique de l'Université Paris-Sud en 1982, un doctorat en philosophie des sciences de l'Université Paris-Diderot en 1999 et l'habilitation à diriger des recherches (HDR) en 20066.

    Il fait, en 1981, un stage d'été au CERN7. C'est à cette occasion que naît son goût pour la physique, son histoire et ses prolongements philosophiques8. Il entre au Commissariat à l'énergie atomique en 19838.

    Il participe à plusieurs grands projets, notamment à la mise au point de la séparation isotopique par laser et à la conception d'un accélérateur à cavités supraconductrices pour électrons9. Détaché au CERN pendant deux ans, entre 1992 et 1994, il participe comme ingénieur à la conception du grand collisionneur de particules européen, le Grand collisionneur de hadrons (Large Hadron Collider, LHC)10. Dans le même temps, il enseigne la physique quantique et la physique des particules puis la philosophie des sciences à l'École centrale de Paris. Pendant cette période, il publie également des chroniques mensuelles dans le magazine La Recherche11,12.

    Travaux en philosophie des sciences

    De plus en plus engagé dans les questions relatives à la philosophie des sciences, Étienne Klein publie en 1991, sur les conseils de Michel Cazenave, un premier ouvrage consacré aux paradoxes en physique et intitulé Conversations avec le sphinx. Puis il entame une collaboration avec le physicien et philosophe Bernard d'Espagnat, qui aboutira, en 1993, à la publication d'un livre, Regards sur la matière, des quanta et des choses, portant sur les différentes interprétations de la physique quantique. S'ensuivront d'autres travaux menés en collaboration avec d'autres physiciens ou philosophes, tels Michel SerresMichel SpiroPierre LénaJean-Michel BesnierMarc Lachièze-ReyHeinz WismannGilles Cohen-Tannoudji ou encore Jean-Jacques Szczeciniarz. En 1991, il met sur pied, avec Michel Spiro et Gilles Cohen-Tannoudji, les colloques PIF (Physique et Interrogations Fondamentales)[réf. souhaitée]. En 1999, il obtient, sous la direction de Dominique Lecourt, un doctorat en philosophie des sciences, dont le mémoire sera publié sous le titre L'unité de la physique.

    En 2006, il obtient sous la direction de Jean-Jacques Szczeciniarz une habilitation à diriger des recherches (HDR)9, dont le mémoire remanié sera publié sous le titre Le facteur temps ne sonne jamais deux fois.

    En 2007, il fonde et dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière (LARSIM)13, abrité au sein de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers (IRFU) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Saclay. Composé de physiciens et de philosophes, on y étudie les fondements de la physique, les implications philosophiques des découvertes des physiciens (notamment en physique quantique, en cosmologie et en physique des particules), ainsi que l'évolution des rapports entre la science et la société et les questions éthiques soulevées par l'avancée des sciences et des technologies.

     Activités d'auteur

    Depuis 1991, Étienne Klein écrit des ouvrages, essentiellement autour de l'idée que la physique peut obliger à s'écarter des pensées les plus ordinaires, produisant parfois des résultats qui correspondent à ce que Maurice Merleau-Ponty appelait des découvertes philosophiques négatives, au sens où ils modifient les termes en lesquels certaines questions philosophiques se posent14.

    Étienne Klein a ainsi consacré plusieurs essais à la question du temps en physique4, notamment Les Tactiques de Chronos et Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois. Il y démontre en particulier que les formalismes de la physique obligent à faire la distinction entre le temps et le devenir, plus exactement entre le cours du temps et la flèche du temps.

    Dans son livre Discours sur l'origine de l'univers, il explique ce par quoi les progrès de la cosmologie contemporaine invitent à modifier notre façon de parler du Big Bang15.

    D'autres ouvrages d'Étienne Klein s'intéressent aux interprétations de la physique quantique et aux grandes questions soulevées par les avancées de la physique contemporaine16.

    Par ses livres et ses conférences, il présente à un public averti mais également plus large différents aspects de la physique quantique, les grands enjeux de la recherche contemporaine (matière et énergie noires), ainsi que l'histoire de sa discipline, en s'attachant plus particulièrement à quelques personnalités majeures. Il a notamment consacré un ouvrage à Albert Einstein17 et un autre au physicien italien Ettore Majorana18, ainsi qu'un film sur la vie et l'œuvre de ce dernier (avec le réalisateur Camille Guichard), intitulé Le mystère Ettore Majorana, un physicien absolu.

    Avec le pianiste Jacques Perry-Salkow, il a publié un livre d'anagrammes (Anagrammes renversantes, ou le sens caché du monde)19. Avec le rugbyman Jonny Wilkinson et le physicien Jean Iliopoulos, il a publié un ouvrage intitulé Rugby quantique.

    Étienne Klein collabore régulièrement à des revues ou magazines tels que Pour la scienceÉtudesPhilosophie Magazine20 ou Le Point.

    Fonctions diverses

    Étienne Klein est membre du Conseil scientifique de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de 2013 à 2016.

    De 2007 à 2013, il fait partie du Conseil d'analyse de la société présidé par Luc Ferry.

    En 2013, il est élu membre de l'Académie des technologies. En 2016, avec le sociologue Gérald Bronner, il a mené pour cette institution une étude sur la perception des risques.

    Il est aussi membre du conseil d’orientation de l’Institut Diderot21.

    Depuis janvier 2010, il est membre du Conseil Scientifique d'Universcience22. Avec Marc Lachièze-Rey et Roland Lehoucq, il a conçu pour cet établissement l'exposition permanente Le Grand Récit de L'Univers dont il a co-dirigé l'ouvrage de présentation23.

    De septembre à décembre 2014, à la demande du ministre de l'Éducation nationale, Benoît Hamon, il a présidé le jury de la Conférence nationale sur l'évaluation à l'école. Le rapport de cette conférence a été remis le 13 février 2015 à Najat Vallaud-Belkacem, qui avait succédé à Benoît Hamon24.

    De 2010 à 2018, Étienne Klein a présidé le jury des prix Diderot, remis chaque année par l'AMCSTI25.

    De septembre 2012 jusqu'en mars 2014, il a animé tous les jeudis matin une chronique sur France CultureLe Monde selon Étienne Klein26. Depuis septembre 2014, il anime sur cette même chaîne l'émission La Conversation scientifique27, diffusée hebdomadairement le samedi de 18 à 19 h en 2014-2015 puis de 16 à 17 h toujours le samedi depuis 2015.

    Étienne Klein a été nommé président du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) le 29 septembre 20169. Le 26 avril 2017, à la suite d'accusations de plagiat, un décret met fin à ses fonctions28,29.

    En 2018, il est membre du jury du Prix de littérature politique Edgar-Faure.

    Depuis septembre 2018, il est membre du comité de rédaction de la revue Études.

    Depuis janvier 2019, il dirige une nouvelle collection intitulée Comment a-t-on su ? dans le groupe d’édition Humensis.

    Vie personnelle

    Étienne Klein pratique l’alpinisme30 et d'autres sports d’endurance, tels que l'ultra-trail31. Il est père de deux fils, nés de deux mères différentes4.

    Accusations de plagiat

    Nommé président du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) le 29 septembre 201632, Étienne Klein est démis de ses fonctions le 26 avril 201729,28 à la suite d'accusations de plagiat formulées par L'Express33 et relayées par la revue américaine Science (l'ouvrage Le Pays qu’habitait Albert Einstein contient de nombreux extraits non crédités et non signalés de Gaston BachelardPhilippe ClaudelLouis AragonÉmile Zola et Stefan Zweig)34,35. À propos de ces accusations, Étienne Klein se justifiait en déclarant qu'il s'agissait de rappeler des connaissances devenues « canoniques »36, citait trois physiciens (Gilles Cohen-TannoudjiMichel SpiroYves Couder) qui affirmaient qu'il n'y avait pas eu plagiat37, et avait refusé de démissionner, même après que le comité d'enquête mis en place à la demande du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait recommandé de le relever de ses fonctions38.

    Publications

    • Conversations avec le Sphinx, les paradoxes en physique, Albin Michel, coll. « Sciences d'aujourd'hui », 1991, Lgf/Le Livre de poche, 1994
    • Sous l'atome, les particules, Paris, Flammarioncoll. « Dominos » (no 13), 1993, 126 p. (ISBN 2-08-035187-7) 
    • Regards sur la matière. Des quanta et des choses, avec Bernard d’Espagnat, Paris, Fayard, coll. « Le temps des sciences » 1993, 309 p.
    • Le Temps, Paris, Flammarioncoll. « Dominos » (no 52), 1995, 124 p. (ISBN 2-08-035252-0) 
    • avec Marc Lachièze-ReyLa Quête de l'unité : l'aventure de la physique, Paris, Albin Michelcoll. « Sciences d'aujourd'hui », 1996, 200 p. (ISBN 2-226-08830-XISSN 0246-5558, notice BnF no FRBNF35851619) 
    • Le Temps et sa flèche [actes du colloque], dir. Étienne Klein et Michel Spiro, 1996 ; Champs Flammarion, 2000 et 2013
    • La Physique quantique, Paris, Flammarioncoll. « Dominos » (no 99), 1996, 126 p. (ISBN 2-08-035266-0, notice BnF no FRBNF35820618) 
    • Le Trésor, Dictionnaire des sciences, coauteur (sous la direction de Michel Serres et de Nayla Farouki), 1997
    • L'Atome au pied du mur : nouvelles, Paris, Éd. le Pommier, coll. « Romans & plus », 2000, 154 p. (ISBN 2-7465-0053-1, notice BnF no FRBNF37102306) 
    • L'Unité de la physique, Paris, PUFcoll. « Sciences, histoire et société », 2000, 336 p. (ISBN 2-13-050585-6, notice BnF no FRBNF37099428) 
    • Moi, U235 noyau radioactif, avec Bernard Bonin et Jean-Marc Cavedon, Paris, Flammarion, 2001, 208 p.
    • Le temps existe-t-il ?, Le Pommier, Collection Les petites pommes du savoir, 2002
    • La science nous menace-t-elle ?, Paris, Le pommier, coll. « Les petites pommes du savoir » (no 34), 2003, 62 p. (ISBN 2-7465-0109-0, notice BnF no FRBNF39053694) 
    • C'est bizarre !, Le Pommier, coll. « Quand la science a dit... », 2003
    • Les Tactiques de Chronos, 2003 ; Champs Flammarion, 2004 et 2009
    • Petit Voyage dans le monde des quanta (Une partie de cet ouvrage a fait l'objet d'une première publication sous le titre : La Physique quantique, 1996), Paris, Flammarioncoll. « Champs » (no 557), 2004, 204 p. (ISBN 2-08-080063-9) 
    • Il était sept fois la révolution, Albert Einstein et les autres, Paris, Flammarion, 2005, 237 p.
    • Le Temps qui passe (ill. Sophie Jansem), Paris, Éd. le Pommier, coll. « Les minipommes » (no 16), 2006, 59 p. (ISBN 2-7465-0307-7) 
    • Les Jeunes et la science : faire face à la crise des vocations scientifiques, Documentation française, 2007
    • Le facteur temps ne sonne jamais deux fois, Flammarion, 2007
    • Les Secrets de la matière, Plon, 2008 ; rééd. Librio, 2015
    • Galilée et les Indiens. Allons-nous liquider la science ?, Flammarion, 2008
    • Pourquoi je suis devenu chercheur scientifique, Bayard Jeunesse, 2009
    • Discours sur l’origine de l’univers, 2010, Champs Flammarion, 2012
    • La Science en jeu, en collaboration avec Jean-Michel BesnierHervé Le Guyader et Heinz Wismann, Actes Sud, 2010
    • Le Small Bang des nanotechnologies, Odile Jacob, 2011
    • Anagrammes renversantes, ou le sens caché du monde, en collaboration avec Jacques Perry-Salkow, Flammarion, 2011 et 2013
    • Rugby quantique, en collaboration avec Jonny Wilkinson et Jean Illiopoulos, Paris, les Presses de l'ENSTA, 2011
    • D'où viennent les idées (scientifiques)?, Paris, Éd. Manucius, 2013
    • En cherchant Majorana, le physicien absolu, éditions des Équateurs/Flammarion, 2013 ; rééd. coll. Folio, no 5891, 2015 – élu meilleur livre 2013 dans la catégorie Sciences par le magazine Lire
    • La Physique des infinis, dialogue auquel participent outre Étienne Klein, Francis Bernardeau, Sandrine Laplace et Michel Spiro, éditions la ville brûle, 2013
    • Le Monde selon Étienne Klein, Les Équateurs/France Culture, 2014
    • Y a-t-il eu un instant zéro ?, illus. Guillaume Dégé, Gallimard Jeunesse, 2015
    • Que cherchons-nous dans nos origines ?, en collaboration avec Sophie Marinopoulos et Michel Wieviorka, Belin, 2015
    • De quels atomes sommes-nous faits ? La matière ce qu'on ne sait pas encore, avec Anna Alter, Le Pommier, 2015
    • Le Pays qu'habitait Albert Einstein, Actes Sud, 2016
    • Tout n'est pas relatif, Flammarion, 2017
    • Sauvons le progrès, dialogue avec Denis Lafay, éditions de l'Aube, 2017
    • Matière à contredire, essai de philo-physique, éditions de l'Observatoire, 2018
    • Qu'est-ce que la gravité ? Le grand défi de la physique, codirigé avec Philippe Brax et Pierre Vanhove, Dunod, 2019
    • Ce qui est sans être tout à fait. Essai sur le vide, Actes Sud, 2019
    • Je ne suis pas médecin, mais je…, Gallimard, coll. «  Tracts de crise  » n°25, mars 2020 (gratuit)
    • Le Goût du vrai, Gallimard, coll. «  Tracts  », n°17, juillet 2020
    • Psychisme ascensionnel, avec Fabrice Lardreau, entretiens, Arthaud, 2020.
    • Il participe à l’ouvrage de Marc WelinskiComment bien vivre la fin de ce monde, Éditions Guy Trédaniel, mars 2021.
    • Idées de génies, 33 textes qui ont bousculé la physique, avec Gautier Depambour, Champs-Flammarion, 2021.
    • 150 drôles d’expressions pour ramener sa science, Le Robert, 2021.

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  • Dans cet article je souhaiterais attirer l'attention sur un homme comme les corps d'armées savent en produire.Je n'ai pas la chance de le connaître personnellement et je le regrette.

    Dans un premier temps, je vous invite à visiter sa bibliographie, à se familiariser avec ses pensées.

    Et dans un second article, j'aimerais partager avec vous quelques réflexions.

     

     

    Patrick Clervoy. Photo : Jean-Romain Pac.

    Patrick Clervoy

    Source : Wikipédia.

    Patrick Clervoy, né le 19 novembre 1958 à Longeville-lès-Metz (Moselle), est un médecin psychiatre français, professeur agrégé du Val-de-Grâce et ancien titulaire de la chaire de psychiatrie et de psychologie médicale appliquées aux armées. Il est spécialiste du stress et du traumatisme psychique.

    Biographie

    Sa scolarité commença à Nice où il effectua sa maternelle. Après des études secondaires au Collège militaire de Saint-Cyr l'École, il poursuit ses études à l'École du service de Santé des Armées de Bordeaux, de 1977 à 1984.

    Affecté au 41e RI, il effectue ses deux premières missions en République centrafricaine, lors de l'opération Épervier en 1986, avant de partir en Guyane en 1988. Il est ensuite affecté à l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, et à l'École du Val-de-Grâce de 1989 à 1994. Patrick Clervoy est envoyé au centre hospitalier des armées Scrive à Lille de 1995 à 1997, puis de nouveau affecté à l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce de 1997 à 2002. Il effectue une mission en Bosnie-Herzégovine avec la SFOR en 1998. De 2002 à 2015, il travaille à l'Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à Toulon. Il effectue une mission en Afghanistan, au cours de l'opération Pamir, en 2011. C’est d'ailleurs en Afghanistan, qu’il pense avoir trouvé les raisons de son engagement. En 2013, Patrick Clervoy effectue une dernière mission au Mali, au cours de l'opération Serval. Depuis 2015, de retour à la vie civile, Patrick Clervoy exerce la médecine libérale.

     Vie privée

    Fils de Jean Clervoy, officier de l'armée de l'Air et pilote de chasse, et de Mireille Lemonde, Patrick Clervoy est le frère jumeau de Jean-François Clervoy, spationaute français à l'agence spatiale européenne.

     Carrière scientifique

    Patrick Clervoy a été chef du service de psychiatrie de l'Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne. Il a été également chargé d’enseignement à l’École du Val-de-Grâce. Il a par ailleurs effectué des travaux de recherche sur le stress et les états post-traumatiques, en association avec l'Institut de recherche biomédicale des armées. Le professeur Clervoy a été membre du groupe de travail OTAN sur le stress et le soutien psychologique dans les opérations militaires modernes. Il a également été membre de la Société française de médecine des armées et membre titulaire de la Société médico-psychologique.

    En 2007, Patrick Clervoy forge une notion, qu'il baptise le « syndrome de Lazare », qu'il imagine comme un dérèglement relationnel prolongé, entre une personne ayant traversé une épreuve traumatique intense et son environnement familial et professionnel proche. En 2009, il s'intéresse aux psychologues, médecins et psychiatres qui œuvrent sur le terrain, souvent dans l'urgence.

    En novembre 2012, Patrick Clervoy livre son journal de bord, sur le vif, des dix semaines qu’il a passées à l’hôpital militaire de Kaboul. L'ouvrage est primé l'année suivante.

    En 2013, Patrick Clervoy explore les forces obscures qui, quel que soit le degré de civilisation, font de chaque être humain, un bourreau en puissance. À partir des travaux de Solomon Asch, de ceux de Stanley Milgram et ceux de Philip Zimbardo, Clervoy montre les mécanismes inconscients de la violence collective, de la Saint Barthélémy à la prison d'Abu Ghraïb, du génocide arménien à la guerre du Vietnam, des femmes tondues à la Libération au nettoyage ethnique en Ex-Yougoslavie, de la tauromachie aux bizutages. Cet ouvrage a été primé en 2014.

    En 2018 il publie une étude sur les phénomènes à l'oeuvre dans la guérison, particulièrement la dimension peu exploitée de la force vitale telle que l'avait décrite, dès le XIXe siècle Charles Lasègue et qui avait été à l'origine du mouvement vitaliste en médecine.

     Décorations

    Publications

    Ouvrages

    • Henri Ey - Cinquante ans de psychiatrie en France,  éd. Les empêcheurs de penser en rond, 1997.
    • Petits moments de l’histoire de la psychiatrie en France (avec Maurice Corcos),  éd. EDK, 2005.
    • Le syndrome de Lazare - Traumatisme psychique et destinée,  éd. Albin Michel, 2007.
    • Les PSY en intervention,  éd. Doin, 2009.
    • Dix semaines à Kaboul - Chroniques d'un médecin militaire,  éd. Steinkis, 2012.
    • L'effet Lucifer : du décrochage du sens moral à l'épidémie du mal : des bourreaux ordinaires, Paris, CNRS éditions, octobre 2013, 328 p. (ISBN 978-2-271-07670-0OCLC 862707922) 
    • Traumatismes et blessures psychiques, éd. Lavoisier Médecine Sciences, 2016.
    • Tous choqués (co-écrit avec Anne-Isabelle Tollet)  éd. Tallandier, 2016
    • Les pouvoirs de l'esprit sur le corps, éd. Odile Jacob, 2018
    • Au bord du monde : journal d'un médecin militaire en Afghanistanroman graphique avec Samuel Figuière, éd. Steinkis, mai 2019 (ISBN 978-2368462669)

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    A propos de l'effet Lucifer

     

     

    Contributions à des ouvrages

    Les suppliciés de la Grande Guerre, dans La folle histoire des idées folles en psychiatrie (dir Boris Cyrulnik et Patrick Lemoine) éd. Odile Jacob 2016

    L'entrée en dissidence, dans Le soldat XXe-XXIe siècle (dir François Lecointre) éd. Gallimard coll. Folio histoire 2018


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  • Rudolpf Steiner est une personnalité exceptionnelle du vingtième siècle.

    A titre personnel, je l'étudie depuis plus de 30 ans. Avec non seulement une grande admiration pour l'homme, mais également une profonde reconnaissance pour les savoirs transmis.

    Vous trouverez ci-contre un lien vers une biographie de Rudolf Steiner 

    Un grand merci à Arcana, pour son travail. J'espère qu'il vous donnera, pour ceux qui ne connaissent pas déjà, le besoin de lire Rudolf Steiner.

     


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  • Que nous dit Wikipédia sur le sujet ?

    Définition et étymologie

    Le substantif « médium », emprunté à la langue anglaise, apparaît en France au milieu du xixe siècle, après l'arrivée de missionnaires du spiritualisme moderne anglo-saxon. Il passa dans le langage courant avec la diffusion du Le Livre des médiums, publié par Allan Kardec en 1861. Dans cet ouvrage, le mot médium (du latin, medium, milieu intermédiaire) désigne une « personne pouvant servir d'intermédiaire entre les Esprits et les hommes »5 et la médiumnité désigne l'ensemble des facultés spécifiques aux médiums.

     Bien que représentés dans de multiples activités, les médiums sont généralement associés au mouvement spirite ou au domaine du surnaturel.

     Histoire et évolutions

     Du magnétisme à la médiumnité

    Avant la période de la Révolution, la France connaît un véritable engouement pour les phénomènes du magnétisme animal étudiés par Franz-Anton Mesmer. Des individus exposés à ces phénomènes entrent dans des états de conscience comparables à ceux que l'on observera plus tard chez les médiums. En 1811, le marquis de Puységur considère notamment que les effets du sommeil hypnotique s'apparentent à du « somnambulisme provoqué ». Avant l'apparition du terme médium, on utilise le mot de somnambule pour désigner des personnes qui, dans un état hypnotique, attestent d'une sensibilité exceptionnelle ou bien affichent des comportements sans rapport avec leur personnalité habituelle. Les tentatives pour développer les applications scientifiques de l'hypnose et du mesmérisme sont alors supplantées par l'expansion du spiritisme et sa propre définition des médiums, qui seraient les instruments utilisés par les « Esprits » pour se manifester. Le déclin du mouvement spirite en Europe au milieu du xxe siècle fera progressivement disparaître l'intérêt pour les médiums au profit des voyant(e)s. Les médiums croient essentiellement à la vie éternelle et aux échanges avec les défunts, alors que les voyants annoncent généralement que leurs capacités extra-sensorielles sont des moyens pour répondre aux préoccupations pratiques des clients qui les consultent.

     Évolution des interprétation

     
    Illustration du livre d'Albert de Rochas d'AiglunL'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899.

    À la fin du xixe siècle, les phénomènes médiumniques suscitent des débats entre les scientifiques qui analysent le psychisme comme Charles Richet ou Isabel Briggs Myers. En dehors du mouvement spirite, certains médiums exposent des capacités exceptionnelles telles que la lecture à distance, la vision d'objets cachés ou la précognition. À cette époque, des études académiques tentent de vérifier la réalité de ces facultés et de les comprendre.

    En France, durant la première moitié du xxe siècle, l'étude des médiums est considérée comme un sujet vulgaire, empreint de superstitions. Cependant, à partir des années 1950, de nombreux ethnologues rendent compte des états modifiés de conscience observés dans d'autres cultures, ainsi que du rôle social des chamanes.

     Perceptions actuelles du phénomène

     
    La médium Eusapia, lors d'une expérience contrôlée par Alexandre Aksakof en 1892.

    Dans les pays anglo-saxons, la possibilité de « perceptions extrasensorielles » n'est pas réfutée a priori et les spécialistes préfèrent désormais le terme de channel à celui de médium. En France, à partir des années 1980, une convergence de disciplines scientifiques s'oriente occasionnellement vers les énigmes posées par la médiumnité. Des chercheurs mentionnent la complexité du réel et la nécessité d'en considérer tous les éléments. Leur objectif n'est plus de « faire la preuve » de faits paranormaux, dans un laboratoire qui isole le sujet observé de l'environnement nécessaire à la production de ces faits. Leur démarche consiste plutôt à définir des méthodes d'observation pouvant s'appliquer à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Ces travaux sont compliqués par le fait que les « états altérés de conscience », communément admis dans d'autres cultures, ne le sont pas en occident.

    L'étude de ces phénomènes implique au départ l'acceptation d'hypothèses et cette acceptation dépend de la subjectivité de l'observateur.

     Les signes de la médiumnité

    Selon Alain Assailly (Médium ou médiateur, 1959), les médiums auraient des caractéristiques physiologiques distinctives : gonflement de l'abdomen en période prémenstruelle chez la femme, fragilité des vaisseaux capillaires, hyperlaxité des ligaments, développement pileux supérieur à la normale, sensibilité aiguë à l'épigastre. Il leur prête également des caractéristiques psychologiques : insatisfaction sensuelle, affective ou intellectuelle, propension à la mythomanie, troubles du schéma corporel, aisance pour les automatismes. Assailly n'a fourni aucune donnée empirique fiable pour étayer ses affirmations.

     

     

     

     

     

     

     


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